« Le Verbe
! C’est en Lui et par Lui que nous pouvons connaître cette majuscule et vivante
académie des Dieux bien familiaire aux Pythagore comme aux Platon et que
les premiers chrétiens vénéraient et fréquentaient en esprit sous le nom si mal
compris de Communion des Saints.
Là réside
encore la raison secrète d’un rite catholique également incompris. Chrétiens,
je puis dire : le Grand Arcane de l’Eucharistie ! Ne vous effarouchez pas.
Qu’importe ici la forme traditionnelle des idées religieuses de chacun ? Sur
cette terre du moins, l’ésotérisme de toutes les grandes religions n’aboutit
que là – Religion, religare, là est le Lien.
“Dans
le Sein d’Abraham”, disent les juifs
vulgaires ; “en Adam Kadmôn” disaient et disent les kabbalistes ; “Au
pied du trône de Buddha”, écrit Mme Blavatzki ; “Sur le sacré Cœur de
Jésus”, psalmodient nos pauvres modernes théologiens. Et tous d’ajouter : “Là,
là seulement, est le Repos, la
Paix, le Salut, la
Vie éternelle”. Ils ont tous raison ! »
Stanislas de
Guaita
Château d’Alteville, par Dieuze,
(Alsace Lorr.)
«
Oui : nous avons tous tendance à croire que Guaita eût refusé de signer toute
œuvre dont il n’aurait pu surveiller l’impression jusqu’au bon à tirer : et
cette conviction fait que nous ne nous substituerons jamais à lui, et que, dans
un but quelconque, si noble soit-il, nous ne mettrons jamais son nom au bas des
pages, même écrite de sa main, qu’il n’aurait pas révisé pour la publication
avec sa coutumière minutie »*.
Matgioi
*Extrait
de la fin du deuxième chapitre de l’ouvrage Stanislas de Guaita par Matgioi, Paris VI, Librairie
Hermétique ; 1909.