LES POITRINES DES HOMMES LIBRES SONT LES TOMBEAUX DES SECRETS صدور الأحرار قبور الأسرار

dimanche 5 avril 2009

Stanislas de Guaita ( à propos de sa correspondance)

Pour en aider la lecture, voici la transcription de la lettre que Matgioi (Albert de Pourvouville) a reproduit à la page 40 de la brève biographie consacrée " au frère immortel" en 1909, il y exactement un siècle :




« Le Verbe ! C’est en Lui et par Lui que nous pouvons connaître cette majuscule et vivante académie des Dieux bien familiaire aux Pythagore comme aux Platon et que les premiers chrétiens vénéraient et fréquentaient en esprit sous le nom si mal compris de Communion des Saints.
Là réside encore la raison secrète d’un rite catholique également incompris. Chrétiens, je puis dire : le Grand Arcane de l’Eucharistie ! Ne vous effarouchez pas. Qu’importe ici la forme traditionnelle des idées religieuses de chacun ? Sur cette terre du moins, l’ésotérisme de toutes les grandes religions n’aboutit que là – Religion, religare, là est le Lien.
“Dans le Sein d’Abraham”, disent les juifs vulgaires ; “en Adam Kadmôn” disaient et disent les kabbalistes ; “Au pied du trône de Buddha”, écrit Mme Blavatzki ; “Sur le sacré Cœur de Jésus”, psalmodient nos pauvres modernes théologiens. Et tous d’ajouter : “Là, là seulement, est le Repos, la Paix, le Salut, la Vie éternelle”. Ils ont tous raison ! »
Stanislas de Guaita
Château d’Alteville, par Dieuze,
(Alsace Lorr.)



« Oui : nous avons tous tendance à croire que Guaita eût refusé de signer toute œuvre dont il n’aurait pu surveiller l’impression jusqu’au bon à tirer : et cette conviction fait que nous ne nous substituerons jamais à lui, et que, dans un but quelconque, si noble soit-il, nous ne mettrons jamais son nom au bas des pages, même écrite de sa main, qu’il n’aurait pas révisé pour la publication avec sa coutumière minutie »*.
 
Matgioi



*Extrait de la fin du deuxième chapitre de l’ouvrage Stanislas de Guaita par Matgioi, Paris VI, Librairie Hermétique ; 1909.







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