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mercredi 24 mai 2023

NAKBAH (dossier hors-série)


(116 - mis en ligne le 18 mai 2025 en place d'un message annulé)




LISTE CRITIQUE DES FAITS

 D’« AGRESSION ET DE TERREUR SIONISTE »

ANTERIEURS AU 7 OCTOBRE 2024.

 

Pour juger de l’attaque qui eut lieu le 7 octobre 2024*, il faut considérer l’ensemble des faits « historiquement » établis depuis les origines du « conflit israélo-palestinien » en les situant chronologiquement dans leur contexte.

 

 

Le projet sioniste dix ans avant la DÉCLARATION BALFOUR,

 Un rapport rédigé lors de la conférence impériale qui s’est déroulée à Londres entre avril et mai 1907, présidée par le Premier ministre britannique Henry Campbell Bannerman :

« Les peuples arabo-musulmans qui contrôlent de vastes territoires riches en ressources connues ou cachées, au carrefour des routes du commerce mondial, constituent une menace pour l’Europe et un obstacle à son expansion.

Leurs terres sont les berceaux des civilisations et des religions humaines et ces peuples unis par la foi, la langue et l’histoire, partagent les mêmes aspirations, aucune barrière naturelle ne peuvent les isoler les uns des autres… Si l’on considère les choses sérieusement, un corps étranger devrait être implanté au cœur de cette nation afin de l’empêcher de s’unir, de telle sorte qu’elle soit amenée à épuiser ses forces dans des guerres sans fin. Elle pourrait alors servir l’Occident pour atteindre ses objectifs convoités. »

  

LA RESPONSABILITÉ DE LA GRANDE-BRETAGNE DANS L’ORIGINE DU CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN

 

 L’Angleterre s’est servie de l’idéologie prônée par l’Austro-Hongrois Théodore Herzl en se fixant comme objectif de déstabiliser cette région du monde en utilisant l’idéologie nationaliste sioniste pour greffer un corps totalement étranger à cette terre de Palestine. 

En favorisant l’installation de juifs ashkénaze dans cette en terre, la Grande Bretagne s’est donnée pour objectif de créer un Etat juif au sein d’une population majoritairement musulmane, avec l’arrière pensée de provoquer un foyer de tension permanent et les amener à s’entretuer dans des conflits sans fin, comme prévu dans le plan concocté lors de la conférence impériale de 1907. La raison répressive de la puissance coloniale était uniquement de briser la population palestinienne.

PALESTINE 1917

La Grande-Bretagne programme, permet, encourage et facilite l’installation d’une population de confession juive, venue d’Europe de l’Est, dans le but de fracturer la cohésion de la population palestinienne.

LES ANNÉES 1920 

La politique de la Grande-Bretagne en Palestine a consisté à détruire la société palestinienne dans tous les domaines, qu’ils soient sociaux, économiques et surtout politiques pour étouffer par avance toute émergence d’une identité nationale palestinienne et ouvrir un champ libre aux sionistes ashkénazes venus d’Europe de l’Est. 

Cette répression de la puissance coloniale, envers le peuple de Palestine, a été accompagnée d’une aide militaire aussi bien en matériels qu’en formation apportée à des groupes terroristes chargés de semer la terreur au sein de la population palestinienne ainsi que cela est attestée et confirmée par plusieurs historiens et écrivains israéliens. 

En effet, Haim Gerber relève que « la société palestinienne est sortie l’échine brisée et exsangue socialement et politiquement par la répression britannique commencée à partir des années 1920 ».

De même, l’historien Zeev Stemhell relève que « la troupe coloniale mettra tout en œuvre pour briser la population palestinienne par des bouclages répétés des populations et n’hésitera pas à user de moyens extrêmes, bombardant des villages entiers ».

 1936

Rôle de Zeev Jabotinski, idéologue fasciste, dans la conception d’un territoire à conquérir pour y installer l’ethno-nationalisme juif par le terrorisme. 

Ce personnage qui est à l’origine du mouvement idéologique que l’on appelle « révisionniste », est né le 18 octobre 1880 à Odessa, dans le gouvernement de Kherson de l'Empire russe, et mort le 4 août 1940 à Hunter, village de l'État de New York aux États-Unis. Il fut le fondateur de la Légion juive durant la Première Guerre mondiale et un leader de l’aile droite du mouvement sioniste. Ignorant profond de la tradition Juive, ce nationaliste raciste soutenait et organisait des actions terroristes et ne s’est préoccupé que de politique ethnocentrée conquérante. Sa mentalité moderne et son adoption d’idéologies issues du climat dans lequel le matérialisme et les concepts de progrès industriels sont apparus, n’étaient pas sans rapport avec les forces politiques qui ont forgé le Communisme soviétique et le racisme du National-Socialisme allemand (ce dernier groupement politique et le sionisme se trahissent dans leur subversion par l’utilisation de symboles traditionnels dont ils ont profané le sens en les utilisant à rebours ; le swastika pour l’un et le « Sceau de Salomon » pour l’autre). Jabotinski se déclarait ouvertement en accord avec le fascisme de Mussolini.

Gerber Haim observe que « la répression de la révolte arabe en 1936 fut brutale et cruelle… incluant des massacres sans distinction de villageois, le déshabillage de femmes… et l’exposition de chefs de village sur les convois comme boucliers humains ».

La grande révolte palestinienne de 1936-1939 a été noyée dans le sang par les troupes coloniales anglaises. Cette répression brutale a eu pour conséquence de déstructurer la société palestinienne et a contribué à son incapacité à résister à son expulsion en 1948.

L’Angleterre a favorisé le financement et la formation militaire des groupes terroristes du Palmakh, de la Hagana et de l’Irgoun, chargés de terroriser la population palestinienne par des massacres et la destruction de villages entiers en appliquant un plan d’épuration ethnique, dans le but d’y installer des juifs venus d’Europe de l’Est. La formation de ces unités terroristes a été assurée par l’officier de renseignement britannique Charles Ordre Wingate «qui est honoré jusqu’à ce jour en Israël pour l’aide qu’il a apporté à la formation des milices terroristes. Plusieurs institutions et rues portent son nom en reconnaissance de son action».

 Zeev Sternhel relève dans son article sur Ha’Aretz du 1er octobre 1997 :

« la population palestinienne a été massacrée par des bombardements de villages entiers par l’occupant britannique, avec l’appui au sol des milices sionistes et ce bien avant la création de l’Etat d’Israël ». 

Ces massacres se sont poursuivis avec les milices terroristes de la Hagana, le Palmakh et l’Irgoun, sous la protection de l’occupant anglais, dont le but était d’opérer un véritable nettoyage ethnique de la population palestinienne pour l’exproprier de sa terre. 

Gaï Erlich qui fut directeur des archives de l’armée israélienne déclarait dans un article : 

« Le temps est venu, une génération est passée, il est désormais possible de faire face à l’océan de mensonges dans lequel nous avons été élevés. Dans presque chaque village conquis durant la guerre d’indépendance, des actes ont été commis qui sont définis comme des crimes de guerre, tels que des tueries aveugles, des massacres et même des viols». 

Ces massacres ont été une violation flagrante du droit international humanitaire. Ils ont causé la mort de milliers de civils palestiniens et ont contribué à la dépossession des Palestiniens de leurs terres.

1937

Benny Morris révèle que l’expulsion et le transfert des Palestiniens fut programmé lors du XXe congrès sioniste tenu à Zurich en août 1937 au cours duquel furent débattues les modalités de l’expulsion de la population arabe, dans la mesure où son principe avait fait l’objet d’un quasi consensus.

1937  

MASSACRE DE HAÏFA 

MASSACRE de JERUSALEM

1938  

MASSACRE - HAÏFA

1939  

MASSACRE DE BALAD AL-SHEYKH 

1941

Le 30 janvier 1941, le futur premier président de l’Etat juif, Haim Weitzmann évoquait devant l’ambassadeur soviétique à Londres «le transfert d’un demi-million d’Arabes de Palestine». 

1947 

MASSACRE - HAÏFA

MASSACRE DE ABBASIYA

MASSACRE DE AL-KHISAS

MASSACRE DE BAB AL-AMUD

MASSACRE de JERUSALEM

MASSACRE DE SHEIKH BUREIK

1948

MASSACRE DE JAFFA

1956

MASSACRE DE KHAN YUNIS

1967

MASSACRE DE JÉRUSALEM

GUERRE DES SIX JOURS

1974

GUERRE DU KIPPOUR

1982

MASSACRE DE SABRA ET SHATILA

 Yoel Lerner tenta de faire exploser le Dôme du Rocher dans le but d’y reconstruire le Temple de Jérusalem. Il fut condamné à deux ans et demi de prison

1990

MASSACRE DE AL-AQSA

1994

MASSACRE DE LA MOSQUÉE IBRAHIM

Baruch Goldstein, soutien du Kach, tua 29 musulmans et en blessa 150 à Hebron lors d’une des attaques connue sous le nom de massacre du tombeau des Patriarches. 

2002

CAMPS RÉFUGIÉS DE JENIN

2008-09

MASSACRE DE GAZA

2012

MASSACRE DE GAZA

2014 

MASSACRE DE GAZA

2018-19

MASSACRE DE GAZA

2021

MASSACRE DE GAZA

2023

MASSACRE ET ETHNOCIDE DE GAZA - suite à l’attaque et au massacre du Hamas -

(Toujours en cours) 


Gidéon Levy (dans Ha’Aretz) : 

« Nous avons toujours considéré que les Arabes ne comprennent que la force. En vérité, il s’avère que non seulement Israël cherche toujours à régler spontanément les problèmes par la force dans un premier temps, mais que c’est au contraire Israël qui ne cède que par la force ». Et de citer à l’appui les exemples de la restitution du Sinaï après la guerre de 1973, la reconnaissance de l’OLP suite à la première Intifada, l’évacuation du Sud-Liban suite à la guérilla du Hezbollah. Cette politique d’épuration ethnique et de réappropriation territoriale n’est pas sans rappeler les pratiques des puissances coloniales européennes, notamment celle pratiquée en Algérie lors de la colonisation.

Dans son dernier rapport en tant que Rapporteur spécial de l’ONU, Michael Lynk reconnait l’existence d’un régime apartheid imposé par Israël au peuple palestinien. Son constat se joint à ceux des organisations de défense des droits humains palestiniennes Al Haq, Addameer, israélienne B’Tselem et internationales Human Rights Watch et Amnesty International. Cette mise en lumière n’a fait cesser ni la réalité de l’oppression et de discrimination permanente vécue par les Palestiniens ni la colonisation incessante de leurs terres. En 2018, la « loi fondamentale : Israël en tant qu’Etat-nation du peuple juif » consacrait ainsi le statut privilégié des citoyens juifs en Israël, au détriment des citoyens palestiniens d’Israël. Cette loi qui a valeur de Constitution en Israël, affirme que l’identité ethno-religieuse d’Israël est exclusivement juive. Elle stipule ainsi que la seule langue officielle est l’hébreu, reléguant l’arabe au rang de «statut spécial».

À propos de la propagande diffusée par de l’Etat sioniste, Gidéon Levy écrit :

« (...) ces mensonges ont été institutionnellement codifiés et insérés dans une vision mythologique faisant croire qu’Israël n’a jamais expulsé ni voulu expulser quiconque… qui perdure à ce jour pour l’immense majorité des Israéliens». 

(Article paru dans Haretz du 11/2000.)

L’expulsion d’environ 750 000 Palestiniens a permis aux juifs venus d’Europe de l’Est de s’approprier leurs biens en légalisant cette opération par la loi sur les absents de 1950. Ces données ont été retirées des archives officielles avec directive de les nier à l’avenir. 

 

(Résumé établi à partir d’un dossier édité par l’avocat Khelifa Mahieddine pour al-watan.)

 

* Selon de nombreux rapports, il a été établi que cette attaque fut rendu possible grâce au concours des services secrets israéliens (et antérieurement  par le financement du groupe Hamas de la part du gouvernement sioniste ; des enquêtes ont également démontré que l’armée israélienne a participé à l’agression). Il faut également savoir que les courants salafistes et autres « Frères musulmans » sont l’objet de manipulation de la part des Puissances démocratiques occidentales - et même d’alliance occultes. 





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