(116 - mis en ligne le 18 mai 2025 en place d'un message annulé)
LISTE
CRITIQUE DES FAITS
D’« AGRESSION ET DE TERREUR SIONISTE »
ANTERIEURS AU 7 OCTOBRE 2024.
Pour juger de l’attaque qui eut lieu le 7 octobre 2024*, il faut considérer l’ensemble des faits « historiquement » établis depuis les origines du « conflit israélo-palestinien » en les situant chronologiquement dans leur contexte.
Le projet sioniste dix ans avant la DÉCLARATION BALFOUR,
Un rapport rédigé lors de la conférence impériale qui s’est déroulée à Londres entre avril et mai 1907, présidée par le Premier ministre britannique Henry Campbell Bannerman :
« Les peuples arabo-musulmans qui contrôlent de vastes
territoires riches en ressources connues ou cachées, au carrefour des routes du
commerce mondial, constituent une menace pour l’Europe et un obstacle à son
expansion.
Leurs terres sont les berceaux des civilisations et
des religions humaines et ces peuples unis par la foi, la langue et l’histoire,
partagent les mêmes aspirations, aucune barrière naturelle ne peuvent les
isoler les uns des autres… Si l’on considère les choses sérieusement, un corps
étranger devrait être implanté au cœur de cette nation afin de l’empêcher de
s’unir, de telle sorte qu’elle soit amenée à épuiser ses forces dans des
guerres sans fin. Elle pourrait alors servir l’Occident pour atteindre ses
objectifs convoités. »
LA RESPONSABILITÉ DE
LA GRANDE-BRETAGNE DANS L’ORIGINE DU CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN
L’Angleterre s’est servie de l’idéologie prônée par l’Austro-Hongrois Théodore Herzl en se fixant comme objectif de déstabiliser cette région du monde en utilisant l’idéologie nationaliste sioniste pour greffer un corps totalement étranger à cette terre de Palestine.
En favorisant l’installation de juifs ashkénaze dans cette en terre, la Grande Bretagne s’est donnée pour objectif de créer un Etat juif au sein d’une population majoritairement musulmane, avec l’arrière pensée de provoquer un foyer de tension permanent et les amener à s’entretuer dans des conflits sans fin, comme prévu dans le plan concocté lors de la conférence impériale de 1907. La raison répressive de la puissance coloniale était uniquement de briser la population palestinienne.
PALESTINE 1917
La Grande-Bretagne programme, permet, encourage et facilite l’installation d’une population de confession juive, venue d’Europe de l’Est, dans le but de fracturer la cohésion de la population palestinienne.
LES ANNÉES 1920
La politique de la
Grande-Bretagne en Palestine a consisté à détruire la société palestinienne
dans tous les domaines, qu’ils soient sociaux, économiques et surtout
politiques pour étouffer par avance toute émergence d’une identité nationale
palestinienne et ouvrir un champ libre aux sionistes ashkénazes venus d’Europe
de l’Est.
Cette répression de la
puissance coloniale, envers le peuple de Palestine, a été accompagnée d’une
aide militaire aussi bien en matériels qu’en formation apportée à des groupes
terroristes chargés de semer la terreur au sein de la population palestinienne ainsi
que cela est attestée et confirmée par plusieurs historiens et écrivains
israéliens.
En effet, Haim Gerber
relève que « la société palestinienne est sortie l’échine brisée et
exsangue socialement et politiquement par la répression britannique commencée à
partir des années 1920 ».
De même, l’historien
Zeev Stemhell relève que « la troupe coloniale mettra tout en œuvre pour
briser la population palestinienne par des bouclages répétés des populations et
n’hésitera pas à user de moyens extrêmes, bombardant des villages entiers ».
1936
Rôle de Zeev Jabotinski, idéologue fasciste, dans la conception d’un territoire à conquérir pour y installer l’ethno-nationalisme juif par le terrorisme.
Ce personnage qui est à l’origine du mouvement idéologique que l’on appelle « révisionniste », est né le 18 octobre 1880 à Odessa, dans le gouvernement de Kherson de l'Empire russe, et mort le 4 août 1940 à Hunter, village de l'État de New York aux États-Unis. Il fut le fondateur de la Légion juive durant la Première Guerre mondiale et un leader de l’aile droite du mouvement sioniste. Ignorant profond de la tradition Juive, ce nationaliste raciste soutenait et organisait des actions terroristes et ne s’est préoccupé que de politique ethnocentrée conquérante. Sa mentalité moderne et son adoption d’idéologies issues du climat dans lequel le matérialisme et les concepts de progrès industriels sont apparus, n’étaient pas sans rapport avec les forces politiques qui ont forgé le Communisme soviétique et le racisme du National-Socialisme allemand (ce dernier groupement politique et le sionisme se trahissent dans leur subversion par l’utilisation de symboles traditionnels dont ils ont profané le sens en les utilisant à rebours ; le swastika pour l’un et le « Sceau de Salomon » pour l’autre). Jabotinski se déclarait ouvertement en accord avec le fascisme de Mussolini.
Gerber Haim observe que « la répression de la révolte arabe en 1936 fut brutale et cruelle… incluant des massacres sans distinction de villageois, le déshabillage de femmes… et l’exposition de chefs de village sur les convois comme boucliers humains ».
La grande révolte palestinienne de 1936-1939 a été noyée dans le sang par les troupes coloniales anglaises. Cette répression brutale a eu pour conséquence de déstructurer la société palestinienne et a contribué à son incapacité à résister à son expulsion en 1948.
L’Angleterre a favorisé le financement et la formation militaire des groupes terroristes du Palmakh, de la Hagana et de l’Irgoun, chargés de terroriser la population palestinienne par des massacres et la destruction de villages entiers en appliquant un plan d’épuration ethnique, dans le but d’y installer des juifs venus d’Europe de l’Est. La formation de ces unités terroristes a été assurée par l’officier de renseignement britannique Charles Ordre Wingate «qui est honoré jusqu’à ce jour en Israël pour l’aide qu’il a apporté à la formation des milices terroristes. Plusieurs institutions et rues portent son nom en reconnaissance de son action».
Zeev Sternhel relève
dans son article sur Ha’Aretz du 1er octobre 1997 :
« la population
palestinienne a été massacrée par des bombardements de villages entiers par
l’occupant britannique, avec l’appui au sol des milices sionistes et ce bien
avant la création de l’Etat d’Israël ».
Ces massacres se sont
poursuivis avec les milices terroristes de la Hagana, le Palmakh et l’Irgoun,
sous la protection de l’occupant anglais, dont le but était d’opérer un
véritable nettoyage ethnique de la population palestinienne pour l’exproprier
de sa terre.
Gaï Erlich qui fut
directeur des archives de l’armée israélienne déclarait dans un article :
« Le temps est
venu, une génération est passée, il est désormais possible de faire face à
l’océan de mensonges dans lequel nous avons été élevés. Dans presque chaque
village conquis durant la guerre d’indépendance, des actes ont été commis qui
sont définis comme des crimes de guerre, tels que des tueries aveugles, des
massacres et même des viols».
Ces massacres ont été une violation flagrante du droit international humanitaire. Ils ont causé la mort de milliers de civils palestiniens et ont contribué à la dépossession des Palestiniens de leurs terres.
1937
Benny Morris révèle que l’expulsion et le transfert des Palestiniens fut programmé lors du XXe congrès sioniste tenu à Zurich en août 1937 au cours duquel furent débattues les modalités de l’expulsion de la population arabe, dans la mesure où son principe avait fait l’objet d’un quasi consensus.
1937
MASSACRE DE
HAÏFA
MASSACRE de JERUSALEM
1938
MASSACRE - HAÏFA
1939
MASSACRE DE BALAD AL-SHEYKH
1941
Le 30 janvier 1941, le futur premier président de l’Etat juif, Haim Weitzmann évoquait devant l’ambassadeur soviétique à Londres «le transfert d’un demi-million d’Arabes de Palestine».
1947
MASSACRE - HAÏFA
MASSACRE DE ABBASIYA
MASSACRE DE AL-KHISAS
MASSACRE DE BAB
AL-AMUD
MASSACRE de JERUSALEM
MASSACRE DE SHEIKH BUREIK
1948
MASSACRE DE JAFFA
1956
MASSACRE DE KHAN YUNIS
1967
MASSACRE DE JÉRUSALEM
GUERRE DES SIX JOURS
1974
GUERRE DU KIPPOUR
1982
MASSACRE DE SABRA ET
SHATILA
Yoel Lerner tenta de faire exploser le Dôme du Rocher dans le but d’y reconstruire le Temple de Jérusalem. Il fut condamné à deux ans et demi de prison
1990
MASSACRE DE AL-AQSA
1994
MASSACRE DE LA MOSQUÉE
IBRAHIM
Baruch Goldstein, soutien du Kach, tua 29 musulmans et en blessa 150 à Hebron lors d’une des attaques connue sous le nom de massacre du tombeau des Patriarches.
2002
CAMPS RÉFUGIÉS DE JENIN
2008-09
MASSACRE DE GAZA
2012
MASSACRE DE GAZA
2014
MASSACRE DE GAZA
2018-19
MASSACRE DE GAZA
2021
MASSACRE DE GAZA
2023
MASSACRE ET ETHNOCIDE
DE GAZA - suite à l’attaque et au massacre du Hamas -
(Toujours en cours)
Gidéon Levy (dans
Ha’Aretz) :
« Nous avons toujours considéré que les Arabes ne comprennent que la force. En vérité, il s’avère que non seulement Israël cherche toujours à régler spontanément les problèmes par la force dans un premier temps, mais que c’est au contraire Israël qui ne cède que par la force ». Et de citer à l’appui les exemples de la restitution du Sinaï après la guerre de 1973, la reconnaissance de l’OLP suite à la première Intifada, l’évacuation du Sud-Liban suite à la guérilla du Hezbollah. Cette politique d’épuration ethnique et de réappropriation territoriale n’est pas sans rappeler les pratiques des puissances coloniales européennes, notamment celle pratiquée en Algérie lors de la colonisation.
Dans son dernier rapport en tant que Rapporteur spécial de l’ONU, Michael Lynk reconnait l’existence d’un régime apartheid imposé par Israël au peuple palestinien. Son constat se joint à ceux des organisations de défense des droits humains palestiniennes Al Haq, Addameer, israélienne B’Tselem et internationales Human Rights Watch et Amnesty International. Cette mise en lumière n’a fait cesser ni la réalité de l’oppression et de discrimination permanente vécue par les Palestiniens ni la colonisation incessante de leurs terres. En 2018, la « loi fondamentale : Israël en tant qu’Etat-nation du peuple juif » consacrait ainsi le statut privilégié des citoyens juifs en Israël, au détriment des citoyens palestiniens d’Israël. Cette loi qui a valeur de Constitution en Israël, affirme que l’identité ethno-religieuse d’Israël est exclusivement juive. Elle stipule ainsi que la seule langue officielle est l’hébreu, reléguant l’arabe au rang de «statut spécial».
À propos de la
propagande diffusée par de l’Etat sioniste, Gidéon Levy écrit :
« (...) ces mensonges
ont été institutionnellement codifiés et insérés dans une vision mythologique
faisant croire qu’Israël n’a jamais expulsé ni voulu expulser quiconque… qui
perdure à ce jour pour l’immense majorité des Israéliens».
(Article paru dans Haretz du 11/2000.)
L’expulsion d’environ
750 000 Palestiniens a permis aux juifs venus d’Europe de l’Est de s’approprier
leurs biens en légalisant cette opération par la loi sur les absents de 1950.
Ces données ont été retirées des archives officielles avec directive de les
nier à l’avenir.
(Résumé établi à partir d’un dossier
édité par l’avocat Khelifa Mahieddine pour al-watan.)
* Selon de nombreux rapports, il a été établi que cette attaque fut rendu possible grâce au concours des services secrets israéliens (et antérieurement par le financement du groupe Hamas de la part du gouvernement sioniste ; des enquêtes ont également démontré que l’armée israélienne a participé à l’agression). Il faut également savoir que les courants salafistes et autres « Frères musulmans » sont l’objet de manipulation de la part des Puissances démocratiques occidentales - et même d’alliance occultes.
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