156
APERÇUS SUR LE
« RETOURNEMENT »
(extrait)
LES « INFLUENCES
DESCENDANTES »
ET LA
CROIX HORIZONTALE
Maintenant, afin de démontrer que la
« redescente » n’est pas en rapport avec la réalisation descendante,
mais avec les influences descendantes, c’est à la tradition extrême-orientale,
que nous devons nous référer :
« le
Wang n’est réellement tel que s’il possède le “mandat du Ciel ” (Tien-ming),
en vertu duquel il est reconnu légitimement comme son Fils (Tien-tseu) ;
et ce mandat ne peut être reçu que suivant l’axe envisagé dans le sens
descendant, c’est-à-dire en sens inverse et réciproque de celui dans lequel
s’exercera la fonction “médiatrice”, puisque c’est là la direction unique et
invariable suivant laquelle s’exerce l’ “Activité du Ciel”. Or ceci suppose,
sinon nécessairement la qualité d’ “homme transcendant”, tout au moins
celle d’“homme véritable”, résidant effectivement dans l’“Invariable Milieu”,
car c’est en ce point central seul que l’axe rencontre le domaine de l’état
humain ».
Cependant
Guénon donne encore des précisions indiquant que la transmission d’un de ces
hauts-grades correspond au moins virtuellement à la réception du « Mandat
du Ciel » :
« Le
Wang possède alors ce mandat par
transmission (…) et c’est ce qui lui permet, dans l’exercice de sa fonction, de
tenir la place de l’“homme véritable” et même de l’ “homme transcendant”, bien
qu’il n’ait pas réalisé “personnellement” les états correspondants » (1).
Du reste, cette doctrine l’amène à
formuler certaines considérations qui peuvent s’appliquer aux trois derniers
hauts-grades et qui permettent de justifier les propos de Dante sur
l’Empereur :
« si
le Wang est, non pas même un “homme transcendant” comme il doit l’être en
principe, mais seulement un “homme véritable”, parvenu au terme des “petits
mystères”, il est, par la situation “centrale” qu’il occupe dès lors
effectivement, au delà de la distinction des deux pouvoirs spirituel et
temporel ; on pourrait même dire, en termes de symbolisme “cyclique”,
qu’il est “antérieur” à cette distinction, puisqu’il est réintégré dans
l’ “état primordial”, où aucune fonction spéciale n’est encore
différenciée mais qui contient en lui les possibilités correspondant à toutes
les fonctions par là même qu’il est la plénitude intégrale de l’état humain.
Dans tous les cas, et même lorsqu’il n’est plus que symboliquement l’ “Homme
Unique”, ce qu’il représente, en vertu du “mandat du Ciel”, c’est la source
même ou le principe commun de ces deux pouvoirs, principe dont l’autorité
spirituelle et la fonction sacerdotale dérivent directement, et le pouvoir
temporel et la fonction royale indirectement et par leur intermédiaire ; ce
principe peut en effet être dit proprement “céleste”, et de là, par le
sacerdoce et la royauté, les influences spirituelles descendent graduellement,
suivant l’axe, d’abord au “monde intermédiaire”, puis au monde terrestre
lui-même » (2).
À la lumière de la sagesse orientale, le
31è degré correspondant au Brahâtmâ (Adoni-Tsedeq) pourrait apparaître comme étant le principe
« céleste » qui communique le « Mandat du Ciel » ; le
32è degré correspondant au Kohen-Tsedeq
serait ainsi en relation avec la fonction sacerdotale et le 33è
degré correspondant à Melki-Tsedeq
représenterait la fonction royale. Toutefois, en considérant le symbolisme des
trois mondes : céleste (31è), intermédiaire (32è) et
terrestre (33è), c’est bien le 32è degré qui correspond
au « fils du Ciel et de la Terre », c’est-à-dire au produit engendré
par les deux complémentaires dont l’ensemble forme le triangle inversé qui
figure au chapitre II de La Grande Triade.
Ainsi les quatre derniers hauts-grades
de Maçonnerie écossaire devraient quant à eux correspondre
à une transposition symbolique du « Centre du Monde » des
organisations initiatiques occidentales (ibid.,
figure 3), et à cet égard, nous devons encore revenir sur certaines indications
de Guénon à propos de la « Station divine » :
« Certaines
écoles d’ésotérisme musulman, qui attribuent à la croix une valeur symbolique
de la plus grande importance, appellent “station divine” (el-maqâmul-ilâhî)
le centre de cette croix, qu’elles désignent comme le lieu où s’unifient tous
les contraires, où se résolvent toutes les oppositions. L’idée qui s’exprime plus
particulièrement ici, c’est donc l’idée d’équilibre, et cette idée ne fait qu’un
avec celle d’harmonie ; ce ne sont pas deux idées différentes, mais seulement
deux aspects d’une même idée. Il est encore un troisième aspect de celle-ci,
plus spécialement lié au point de vue moral (bien que susceptible de recevoir
aussi d’autres significations), et c’est l’idée de justice ; on peut, par
là, rattacher à ce que nous disons ici la conception platonicienne suivant
laquelle la vertu consiste dans un juste milieu entre deux extrêmes » (3).
L’autre signification
liée à l’idée de Justice est celle qui nous parait le mieux définir la nature
des « influences descendantes » qui sont véhiculées par les derniers
hauts-gades de la Maçonnerie écossaise :
« Il s’agit ici de la Justice distributive et
proprement équilibrante, dans la “colonne du milieu” de l’arbre séphirothique ;
il faut la distinguer de la Justice opposée à la Miséricorde et identifiée à la
Rigueur, dans la “colonne de gauche”, car ce sont là deux aspects différents
(et d’ailleurs, en hébreu, il y a deux mots pour les désigner : la
première est Tsedaqah, et la seconde est Din). C’est le premier
de ces aspects qui est la Justice au sens le plus strict et le plus complet à
la fois, impliquant essentiellement l’idée d’équilibre ou d’harmonie, et liée
indissolublement à la Paix » (4).
Cette « colonne du milieu »
n’est pas sans évoquer l’ « axe vertical » auquel s’identifie le
Wang, et l’un comme l’autre peuvent
être représentés par la verticale qui relie le ciel de Saturne au Ciel de la
Lune, lesquels correspondent respectivement au Zénith et au Nadir du
« sceau de Saloman » appelé aussi « bouclier de David ».
Ainsi, Saturne est en relation avec Adoni-Tsedeq
(31è degré), le Soleil avec Kohen-Tsedeq
(32è degré) et la Lune avec Melki-Tsedeq
(33è degré) (5).
« Il s’agit ici de la conception traditionnelle
des “trois mondes” (…) à ce point de vue, la royauté correspond au “monde
terrestre”, le sacerdoce au “monde intermédiaire”, et leur principe commun au “monde
céleste” » (6).
En effet,
« la fonction royale est évidemment d’ordre
plus extérieur que la fonction sacerdotale ; du reste, dans leurs rapports
entre eux, le sacerdoce est yang et la royauté yin (…), comme
l’indique d’ailleurs, dans le symbolisme des clefs, la position respectivement
verticale et horizontale de celles qui représentent ces deux fonctions, ainsi
que le fait que la première est d’or, correspondant au Soleil [Kohen-Tsedeq], et la seconde d’argent,
correspondant à la Lune [Melki-Tsedeq] »
(7).
En tant que
symbole de la croix à trois dimension, on peut dire du « Sceau de
Salomon » :
« Ce qu’il faut
considérer en réalité, c’est, d’une part, le plan de l’équateur et l’axe qui,
joignant les pôles [Saturne et la Lune], est perpendiculaire à ce plan ;
ce sont, d’autre part, les deux lignes joignant respectivement les deux points
solsticiaux [ Sud (Jupiter) – Nord (Mercure)] et les deux points équinoxiaux [Est (Venus – Ouest (Mars)] ; nous avons ainsi ce qu’on peut appeler, dans
le premier cas, la croix verticale, et, dans le second, la croix horizontale.
L’ensemble de ces deux croix, qui ont le même centre, forme la croix à trois
dimensions, dont les branches sont orientées suivant les six directions de
l’espace ; celles-ci correspondent aux six points cardinaux, qui,
avec le centre lui-même, forment le septénaire » (8).
Maintenant, si
on ne considère que la croix horizontale du « sceau de salomon », on
peut constater que l’Est (Vénus) est à gauche et l’Ouest (Mars) à droite, ce
qui implique que l’orientation est prise en se tournant vers le Sud (Jupiter) (9).
À cet égard,
« on pourra, bien que ces axes soient tous les
deux horizontaux en réalité, dire que l’un d’eux, celui qui joue le rôle actif,
est relativement vertical par rapport à l’autre. C’est ainsi que, par exemple,
si nous regardons ces deux axes comme étant respectivement l’axe solsticial et
l’axe équinoxial (…), nous pourrons dire que l’axe solsticial est relativement
vertical par rapport à l’axe équinoxial, de telle sorte que, dans le plan
horizontal, il joue analogiquement le rôle d’axe polaire (axe Nord-Sud), l’axe
équinoxial jouant alors le rôle d’axe équatorial (axe Est-Ouest). La croix
horizontale reproduit ainsi, dans son plan, des rapports analogues à ceux qui
sont exprimés par la croix verticale ; et, pour revenir ici au symbolisme
métaphysique qui est celui qui nous importe essentiellement, nous pouvons dire
encore que l’intégration de l’état humain, représentée par la croix
horizontale, est, dans l’ordre d’existence auquel elle se réfère, comme une
image de la totalisation même de l’être, représentée par la croix verticale » (10).
Par ailleurs,
« le pôle terrestre est comme le reflet du pôle
céleste, puisque, en tant qu’il est identifié au centre, il est le point où se
manifeste directement l’ “Activité du Ciel” ; et ces deux pôles sont
joints l’un à l’autre par l’ “Axe du Monde”, suivant la direction duquel
s’exerce cette “Activité du Ciel”. C’est pourquoi des symboles stellaires, qui
appartiennent proprement au pôle céleste, peuvent être rapportés aussi au pôle
terrestre, où ils se réfléchissent, si l’on peut s’exprimer ainsi, par “projection”
dans le domaine correspondant. Dès lors, sauf dans les cas où ces deux pôles
sont expressément marqués par des symboles distincts, il n’y a pas lieu de les
différencier, le même symbolisme ayant ainsi son application à deux degrés
différents d’universalité ; et ceci, qui exprime l’identité virtuelle du
centre de l’état humain avec celui de l’être total, correspond aussi, en même
temps, à ce que nous disions plus haut, que, du point de vue humain, l’“homme
véritable” ne peut être distingué de la “trace” de l’“homme transcendant” » (11).
Y. B.
(À suivre)
NOTES
(1) La Grande Triade, ch. XVII. Toutes ces
indications de Guénon sur le wang concerne
aussi la fonction califale de l’ésotérisme islamique. Malheureusement la
confusion entre ce qui est suprême et ce qui est universel, ainsi que celle
entre la réalisation descendante et les influences descendantes, prennent dans
les livres de Charles-André Gilis une place démesurée qui ne rend pas compte de
la véritable portée des doctrines akbarienne. Selon Guénon, « le troisième
œil », c’est-à-dire l’âjnâ chakra,
est ainsi appelé parce que ce centre consacré au monosyllabe Om est celui qui
reçoit du domaine supra-individuel « le commandement (âjnâ) du Guru intérieur » ; « ce commandement
correspond au “mandat céleste” de la tradition extrême-orientale ; d’autre
part, la dénomination d’âjnâ chakra pourrait
être rendue exactement par maqâm el-amr,
indiquant que là est le reflet direct, dans l’être humain, du “monde” appelé âlam el-amr, de même que, au point de
vue “macrocosmique”, le reflet se situe, dans notre état d’existence, au lieu
central du “Parradis terrestre” » (Études
sur l’Hindouisme, p. 39, n. 2).
« L’“Homme Universel” (en arabe El-Insânul-kâmil)
est l’Adam Qadmôn de la Qabbalah hébraïque ; c’est
aussi le “Roi” (Wang) de la tradition extrême-orientale » (Le Symbolisme de la Croix, p. 23, n. 1).
« En Chine,l’accomplissement des rites constituant le “ culte du Ciel” était
exclusivement réservé à l’Empereur » tandis que le symbolisme du Chakravarti « se rapporte au
symbolisme de la roue » qui est « d’une façon générale, un symbole du
monde : la circonférence représente la manifestation, qui est produite par
l’irradiation du centre » (Symboles
de la Science Sacrée, ch. XL). Le Wang
et le Chakravarti semblent respectivement correspondre au Califat et à l’Imâm de l’ésotérisme musulman. « Le
centre doit d’ailleurs être conçu comme contenant principiellement la roue tout
entière, et c’est pourquoi Guillaume Postel décrit le centre de l’Éden
(qui est lui-même à la fois le “centre du monde” et son image) comme “la
Roue dans le milieu de la Roue” » (La
Grande Triade, ch. XXXIII, p. 156, n. 6). Et, en connexion avec le
« Mandat du Ciel » maçonnique, Guénon écrit à propos de l’Hermès
Trismégistre ou « trois fois très grand » : « on peut aussi
rapprocher de cette désignation celle de “trois fois puissant”, employée dans
les “grades de perfection” de la Maçonnerie écossaise, et qui implique
proprement la délégation d’un pouvoir devant s’exercer dans les trois mondes »
(ibid., ch. XVII, p. 120, n. 4).
(2) La Grande Triade, ch. XVII. Guénon fait
également remarquer que « la considération de l’espèce s’applique
uniquement dans le sens horizontal » : la caste « n’existe
qu’autant que l’être est envisagé dans les limites de l’individualité, et que,
si elle existe nécessairement tant qu’il y est contenu, elle ne saurait par
contre subsister pour lui au delà de ces mêmes limites » (ibid., ch. XIII, p. 97, n. 1). Cependant
le kshatrya est le « type »
même de l’individu soumis à la Législation prophétique et d’un point de vue
doctrinal, c’est à partir de ce « type » que devrait être envisagé le
« monde le l’homme » : car le « royaume » de
l’individu sur terre c’est son « destin » qui doit être transcendé
par la réalisation spirituelle. Du reste Guénon fait également remarquer « que
l’“homme transcendant” peut remplir, dans le monde humain, la fonction qui
est proprement celle de l’“homme véritable”, tandis que, d’autre part et
inversement, l’“ homme véritable” est en quelque sorte, pour ce même
monde, comme le représentant ou le “substitut” de l’“homme transcendant” » (ibid., ch. XVIII, p. 131).
(3) Symboles de la Science Sacrée, Ch. VIII,
p. 70.
(4) Le Roi du Monde, p. 55. Es-Siddiq est l’équivalent arabe de Tsedaqah (qui fait partie des
« mots sacrés » du 31ème degré. D’après Philon, Sydyq
était le père des Cabires). Il sert d’épithète à plusieurs prophètes et fait
également allusion à la « Voie du Milieu ». Il caractérise, entre
autre, le patriarche Joseph, Marie et Abu Bakr qui sont en relation avec la
« gauche ». Du temps d’Ibn Arabî, c’est Abu Madyan qui représentait
la fonction de l’Imâm de gauche et c’est par son intermédiaire que le Cheikh
al-Akbar fut vraisemblablement mis en contact avec le centre suprême auquel son
« investiture » pourrait correspondre au moment où cet Imâm lui
déclare à propos de son état (hâl) :
« Rattache-toi uniquement à Allâh, car aucun de ceux que j’ai rencontré n’a
autorité sur toi pour ce qui te concerne : c’est Allâh qui t’a pris en
charge (…) » (C. A. Gilis, Études
complémentaires sur le Califat, p. 102).
(5)
On
sait que la Lune est à la fois Janua Cœli
et Janua Inferni. Diane et
Hécate : « la Sphère de la Lune détermine la séparation des états
supérieurs (non-individuels) et des états inférieurs (individuels) ; de là
le double rôle de la Lune comme Janua Cæli (…) et Janua Inferni,
ce qui correspond d’une certaine façon à la distinction du dêva-yâna et
du pitri-yâna » (L’Homme
et son devenir selon le Védantâ, p. 169, n.1).
(6) Autorité spirituelle et pouvoir temporel, ch. IV, p. 52,
n. 1 ; « …il convient d’ajouter que, depuis que ce principe est
devenu invisible aux hommes, le sacerdoce représente aussi extérieurement le
“monde céleste” ».
(7)
La Grande Triade, ch. XVII. Le
caractère féminin du Califat ésotérique est en relation avec l’aspect Yin de la royauté, ce qui témoigne de la
parfaite orthodoxie de la tradition musulmane au regard de la tradition
universelle. Mais il faut reconnaître que Mr Gilis a tendance à renverser le
rapport de polarité entre celle-ci et celle-là, ce qui relève peut-être de sa
formation jurique profane.
(8) Le Symbolisme de la Croix, ch. IV, p.
36-37. Dans la tradition islamique, le Soleil est le pôle d’Idrîs (Hénoch)
occupé par Ibn Arabî lorsqu’il fait la louange d’Adam (Lune), d’Abraham
(Saturne), du Christ (Mercure), de Joseph (Vénus), d’Aaron (Mars), et de Moïse
(Jupiter) ; voir L’Islam et la
fonction de René Guénon, p. 189, n. 49. L’expression coranique « Ar-Rahmân s’établit sur le Trône (istawâ ‘alâ-l-Arsh) » évoque l’Equateur
(Khatt al-istiwa) et la « Croix
verticale » : « Le Tout-Miséricordieux se tient en majesté sur
le Trône ; Lui appartient : ce qui est dans les Cieux, ce qui est sur
la Terre, ce qui est entre les deux et ce qui est sous la Terre » (Cor.
20, 5-6 ) – cité par C.-A. Gilis in Les
sept Etendards du Califat, p. 16, n. 12). Toutefois, « Le plan de
l’équateur, supposé [symboliquement] horizontal, représente alors (…) le
domaine d’expansion de rajas [
qui symbolise le « monde de l’homme » (mânava-loka)],
tandis que tamas et sattwa tendent respectivement vers les deux
pôles, extrémités de l’axe vertical » (Le
Symbolisme de la Croix, ch. V).
En outre,
« Le trône est, en tant que siège, équivalent en un sens à l’autel,
celui-ci étant le siège d’Agni ; le chariot cosmique est aussi conduit
par Agni, ou par le Soleil, qui a alors pour siège la “caisse” du
chariot ; et, pour ce qui est du rapport de l’ “Axe du Monde” avec l’antariksha,
on peut encore remarquer que, quand l’autel ou le foyer est placé au-dessous de
l’ouverture centrale de la voûte d’un édifice, la “colonne de fumée” d’Agni qui
s’en élève et sort par cette ouverture représente cet “Axe du Monde” » Symboles de la Science Sacrée, Ch. XL,
p. 251).
(9) L’orientation
vers le sud est « retournée » par rapport à l’orientation vers le
Nord et l’une et l’une et l’autre peuvent être respectivement mises en rapport
avec l’ordre terrestre et l’ordre céleste (Le
Sceau des Saints de M. Chodkiewicz, p.125 n. 2 ; Les Sept Étendards du Califat de C.-A. Gilis, p. 171 n. 7). L.
Barmont ne tient pas compte de cette orientation dans son étude sur la
« Melancolia ». En outre, il place Vénus à l’Occident, ce qui est
inexact et assez révélateur. Le « retournement » est désigné en arabe
par le terme inqilab, qui désigne
également l’axe solsticial. « Le Nord est désigné comme le point le plus
haut (uttara), et c’est d’ailleurs
vers ce point qu’est dirigée la marche ascendante du soleil, tandis que sa
marche descendante est dirigée vers le Sud, qui apparaît ainsi comme le point
le plus bas » (Symboles de la
Science Sacrée, ch. XXXV, p. 223). La période ascendante du cycle annuel « se
déroule en allant du Nord (solstice d’hiver) à l’Est, puis de l’Est au Sud
(solstice d’été) » : c’est la « voie des dieux » symbolisée
par la caravane d’hiver de la sourate 106 qui se dirige vers le Yémen
(Sud) ; et la période descendante du cycle annuel « se déroule en
allant du Sud (solstice d’été) à l’Ouest, puis de l’Ouest au Nord (solstice
d’hiver) » : c’est la « voie des hommes » symbolisée par la
caravane d’été qui se dirige vers la Syrie (Nord) et qui représente la modalité
du voyage des Abdals (cf. M. Chodkiewicz ;Un Océan sans rivages, p. 97-98). Par
ailleurs, dans L’Intreprête des Désirs,
Ibn Arabî met l’Est en rapport avec l’Iraq (trad. M. Gloton, p. 209) et comme
le symbolisme de la Kaabah est
constitué de trois angles : syrien (Nord), yéménite (Sud) et irakien
(Est), l’angle de la Pierre noire doit alors correspondre à l’Occident,
c’est-à-dire que l’orientation de la Kaabah
est « retournée » par rapport à celle des points cardinaux
« terrestres ». A propos de la Syrie et du Yémen, Guénon a écrit
(sous la signature AWY) : « Il est dit que les Colonnes d’Hénoch, ou
de Seyyidnâ Idrîs, comme il est appelé dans la tradition islamique, ont été
construites par lui en deux matériaux différents, l’un pouvant résister à l’eau
et l’autre au feu ; sur chacun était gravé l’essentiel de toutes les
sciences. Il est dit qu’elles furent placées respectivement en Syrie et en
Ethiopie, et que celle qui avait résisté aux eaux du Déluge existe encore en
Syrie. En fait la Syrie est ici rapportée au Nord, en connexion avec l’Eau [qui
est Yin] et l’Ethiopie au Sud, en
connexion avec le Feu [qui est Yang] :
cela justifie donc pleinement la relation établie entre les colonnes d’Hénoch
et celles du Porche [c’est-à-dire les deux « colonnes placées à l’entrée
du Temple de Jérusalem » – cf. La
Grande Triade, chap. VII, p.
58, n. 3]. D’autre part, partout où se trouve deux colonnes, elles
auront en commun une signification générale “binaire” que ces colonnes soient
de Salomon, d’Hénoch, d’Hercule, etc. (…) On peut également remarquer que la
syrie et l’Ethiopie dans la tradition précitée, ne s’identifient pas
nécessairement avec les pays actuellement connus sous ces noms, car elles ont
elles-même un sens symbolique et caché : en tout cas les colonnes
d’Hénoch représentent deux centres spirituels et initiatiques auxquels était
confié le dépôt de la connaissance primordiale, en vue de les préserver au
cours des époques successives », et nous contenterons d’ajouter que le
numéro de la sourate qui est à l’origine de cette note est identique au nombre du
vocable Nûn (=106). Yâ jami‘a-l-amr bayna-l-kâf wa-n-nûn,
invoque Sîdî Bel Ahsân (cf. Etudes
complémentaires sur le Califat, p. 18).
(10) Le Symbolisme de la Croix, ch. VI, p.
57-58. Suite à ce que nous avons indiqué ci-dessus à la note (8), la considération du plan de l’Equateur fait manifestement allusion au symbolisme enveloppant
(Muhît)
du Trône puisque le domaine d’expansion de rajas
reproduit géométriquement la croix horizontale, et nous retrouvons ainsi les
deux aspects « intérieur » et « extérieur » du symbolisme du Trône
que lui reconnait Abd al-Karim al-Jîlî (cf.
Traité sur le Nom Allâh d’Ibn
‘Atâ Allâh al-Iskandarî, trad. M. Gloton (p. 268, Paris 1981). Selon ce
maître, certains çûfî affirment que
le trône est le corps universel (al-jism
al-kulli), c’est-à-dire le Corpus
Mundi (cf. La Grande Triade, ch. XI) or, il a bien une analogie entre ces deux
symboles puisqu’Ibn Arabî fait dire au corbeau : « Je suis la forme
de la sphère céleste et le lieu de la Royauté ; par moi, Il s’établit sur
le Trône, aussi me donne-t-on le nom de “lieu où il s’est établi (mustawâ)” » – cf. le Livre de l’Arbre et des 4 oiseaux, traduit par D. Gril, p. 69. Un autre exemple
d’analogie remarquable, pour l’objet de notre étude, est celui qui est indiqué
entre le maqâm de la Forme divine et
celui du Califat (qui, respectivement, se rapportent à l’Homme véritable et à
l’Homme transcendant) – cf. Ibn
Arabî : Les dévoilement des Effets
du Voyage, p. 17-18 et aussi Kitâb
et-Tajalliyyah-l-ilâhiyyah : Tajalliyah
XLII et LII.
Par ailleurs, le symbolisme du
« Trône » évoque aussi celui de Salomon qui constitue un des héritages
fondamentaux de la Maçonnerie, mais que Guénon n’a jamais qualifié
d’« hébraïque », à notre connaissance en tout cas. Dans le
Coran, il est question d’un autre « Trône », celui sur lequel Joseph
installe ses parents à ses côtés et devant lequel se prosternent ses frères
(Cor. XII, 100) ; et on peut se demander si celui-ci n’est pas à la
Maconnerie d’Abraham ce que celui-là est à la Maçonnerie de Nemrod. Selon
Guénon, « Le trône est, en tant que siège, équivalent en un sens à
l’autel, celui-ci étant le siège d’Agni ; le chariot cosmique est aussi conduit par Agni, ou par
le Soleil, qui a alors pour siège la “caisse” du chariot » (Symboles de la Science sacrée, ch. XL,
p. 251). Le symbolisme du char royal est présent dans le roman chrétien
intitulé Joseph et Asneth, mais ce
qui est tout à fait remarquable, c’est que le chariot et le « Trône »
sont également réunis dans le symbolisme hébraïque de la Merkabah dont Ezékiel a la vision, et que la valeur numérique de
nom d’Ezékiel (10 + 8 + 7 + 100 + 1 + 30) est la même que celle de
Joseph : 156.
Ceci étant dit, le verset coranique sur
le trône de Joseph est le centième de la douzième sourate ; or suivant
Guénon, « le centième grain [du rozaire islamique] devrait être rapporté à
l’“Ange de la Face” (qui est en réalité plus qu’un ange), Metraton ou Er-Rûh »
(Symboles de la Science sacrée, ch. LXI,
p. 354, n. 4) « qui s’identifie essentiellement à la “Lumière” (Er-Rûh) » et qui est placé au
centre du Trône (Al-Arsh) – cf. Aperçus sur l’ésotérisme islamique et le Taoïsme, ch. V.
« Son nom est “Le Commandement
d’Allâh” (Amr Allâh). De tous les
êtres existenciés, c’est le plus noble, celui dont le degré est le plus élevé
et la demeure la plus sublime… » (C-A Gilis : L’Esprit universel de l’Islam, ch. II, p. 19). Seyyidnâ Mîtatrûn est plus qu’un ange puisque « Er-rûh est désigné expressément et
distinctement à côté des anges (el-malâïkah) »
comme dans Cor. XLVIII, 4 et dans la formule rituelle Subbûhun Quddûsun Rabbu-nâ wa Rabbu-l-Malâ‘ikati wa Rûh qui est
répétée 13 fois durant un rite nocturne comme si l’Ayyât al-Kursî (Cor. II,
255)qui y est inclus se substituait au 14ème (ibid., ch. XIV, p. 82).
Maintenant, Seyyidnâ Mîtatrûn est Ar-Rûh
el-Mohammadiyah et c’est de ce point de vue que devrait être interpréte
l’épisode coranique (XXXVIII, 21-26) concernant David et les 99 brebis (cf. Les Sept Étendards du Califat, ch. XXX) dont le lien avec le
« trône » de Joseph est souligné par le fait que les deux épisodes se
caractérisent par une « prosternation » (le terme kharra est cité 12 fois dans le Coran) et
semble désigner la timor panicus (cf. Le Roi du Monde, p. 19).
À vrai dire, l’épisode sur David et les
99 brebis reflète sans aucun doute les « réserves » d’ordre
fonctionel illustrées par l’épisode entre Khidr et Moïse qui peut être mis en
correspondance avec le symbolisme de la lettre yâ qui est absente des lettres constitutives du nom d’Ishâq. À cet
égard, l’histoire de Joseph « scelle » le destin des Juifs et, comme
elle se termine par la « prosternation » de ses frères, la nature de
ces « réserves » coraniques sont à interpréter dans une perspective
cyclique. Quoi qu’il en soit, ces quelques indications très sommaires sont de
celles qui montrent sans aucune ambiguïté ce qui distingue le Coran de la
« Thorah hébraïque qui se rattache proprement au type de la loi des
peuples nomades » (Le Règne de la
Quantité et les Signes des Temps, ch. XXI). On pourrait en dire autant sur
l’épisode coranique sur la noyade de Pharaon qui, par une coïncidence assez
curieuse, est relaté dans une sourate (X) et un verset (90) dont l’addition des
nombres est égale à cent.
Dans la Thorah,
Pharaon ne prononce pas la Shahadah :
il est « maudit » ; seulement, le caractère
« implacable » de la loi hébraïque s’applique exclusivement aux
Juifs, et il nous appartient encore de ne pas les laisser enfermer le genre
humain dans leur malédiction en tenant compte de leur domination au sein de la
tradition occidentale et en éclairant leur enseignement par le
« Sceau » de tous les ésotérismes.
Enfin, signalons
pour terminer, qu’Ibn Arabî établi un rapprochement entre Seyidnâ Dâwûd et le Cheikh Abd al-Qâdir
al-Jîlânî et que cette question concerne le « gouvernement
ésotérique » du monde islamique à propos duquel personne, actuellement en
Occident, ne comprend rien (cf. Etudes
complémentaires sur le Califat, p. 62). Précisons toutefois pour ceux qui se complaisent à
constater la dégénérescence « extérieure » de l’Orient afin de se
convaincre qu’ils sont bien les derniers représentants de l’élite que
l’« action de présence » orientale n’a jamais été menacée directement
par la subversion comme ce fut le cas en Occident, pour la simple raison
qu’elle est et sera toujours hors de sa portée. Quant à la prétention de ceux
qui pensent autrement, nous nous contenterons de la qualifier de
« grossièreté matérialiste », en précisant aussitôt qu’il ne s’agit,
en aucune façon, d’un propos insultant de notre part.
(11) La Grande Triade, ch. XXV, p. 165-166. « Le
centre de l’être total est le “Saint Palais” de la Kabbale hébraïque (…),
c’est, pourrait-on dire en continuant à employer le symbolisme spatial, la “septième
direction”, qui n’est aucune direction particulière, mais qui les contient
toutes principiellement. C’est aussi (…), le “septième rayon” du Soleil, celui
qui passe par son centre même, et qui, ne faisant à vrai dire qu’un avec ce
centre, ne peut être représenté réellement que par un point unique. C’est
encore la véritable “Voie du Milieu”, dans son acception absolue, car c’est ce
centre seul qui est le “Milieu” dans tous les sens » (La Grande Triade, ch. XXVI, p. 173).
Astrologie traditionnelle
وصل العباسيون إلى النجوم
والعالم وقتها يعيش في جهل وظلام، فنجد أكثر من ٢٠٠ نجم بأسماء عربية لأن أسس
علم الفلك عباسية
يعتبر العصر العباسي هو العصر الذهبي للأمة، وذلك لأسباب كثيرة ومنها التقدم
العلمي الكوني الذي وصلوا له، ومن مجالات التقدم العلمي التي حققوها هو مجال علم
الفلك الذي وضعوا الأسس له وهذه الأسس ما زال العالم يطبقها إلى يومنا هذا.
فالعباسيون استطاعوا أن يستخدموا وساطة رياضية في حسابات المسائل الفلكية، وأن
يخترعوا ويطوروا آلات الرصد، وأن يبنوا ويؤسسوا أسس ومناهج رصدية كانت مجهولة
قبلهم، وأن يسموا النجوم في السماء والتي إعتمدها العالم من بعدهم.
ويعود الفضل في هذا الأمر إلى الخليفة العباسي الثاني أبو جعفر المنصور الذي
إشتغل بنفسه في هذا العلم، وقام بجذب العلماء، وأمر بجلب كتب الفلك وترجمتها، وكان
من حاشيته علماء الفلك إبراهيم الفزاري وعيسى الأسطرلابي ونوبخت الفارسي.
وبهذا لم تكن عيون الخلفاء العباسيين متوجهة نحو الأرض فقط بل كانت أيضا نحو
النجوم، واستمر تطور العلم في عهدهم فقام الخليفة العباسي السابع عبد الله المأمون
ببناء مرصد فلكي ضخم في بغداد وهو مرصد الشماسية أو المرصد المأموني، وظهر علماء فلك
كثر لا يمكن جمعهم ومنهم من سند بن علي وأحمد بن عبد الله المروزي وعلي بن البحتري
وعلي بن عيسى الأسطرلابي والبيروني والبتاني وعبد الرحمن الصوفي والبوزجاني وابن
يونس، وهؤلاء العلماء وغيرهم كان نتاجهم العلمي فقط باللغة العربية حتى لو كان
العالم من أصول أعجمية،
وأفضل إثبات عملي علمي على عظمة العباسيين ودورهم الباب ي إلى يومنا هذا، هو
أن اقدم لكم قائمة بأسماء نجوم تحمل أسماء عربية، ومنها:
آخر النهر أو الظليم Acher nahr
العقرب ( الشمالي ) Acrab
العذاري Adera
الظفيرة Adhafera
العين Ain
عين الرامي Ain alrami
عين الثور Ain althaur
الأظفار – أظفارالنسر الواقع Aladfar
اللسعة Alascha
منقار الدجاجة Albireo
القائد – قائد بنات نعش Alcaid ( alkaid )
الشبا – الخباء – منقار الغراب Alchiba
الخَوَّار ( السها ) Alcor
الدَبران Aldebaran
الذراع اليمنى Alderamin
الذئبان Aldhibain
الجبار Algebar ( Orion )
الجنب – أو مرفق الثريا Algenib
الجبهة Algeiba
الغول Algol ( Ras-Algol )
الغراب Algorabe
الهنعة – الميسان Alhaena
عصب الراعي – القرطبوس Alkalurops
القفزة Alkaphrah
الكأس Alkes
العناق – عناق الأرض Almach-alamench, alanak alard
منكب الفرس Almenkeb
النصل Alnasl
الفرد Alphard
الفكة Alphecca
الفرس Alpheratz, alpherat, alfaras, ( al ras al – marah )
الفرق Alphirk
الراقص Alrakis
الشماريخ Alshamarish
الشولة Alshaula
الطير – الطائر Altair
الطرف Altaraf
الزبُرَة Alzubra
المرأة السلسلة Andromeda ( Alaemalah )
قلب العقرب Antares ( Qalb alaqrab )
الدلو – الساقي Aquarius ( Aldalow, AlSokila al Ma )
العقاب – النسر الطائر Aquiala ( Alokarb – alnasr altair )
المجرة – المذبح Ara ( AlMijmarah )
السماك الرامح Arcturus ( Simak-al – ramih )
السفينة Arg ( alsafina, Markab )
الردف Arided
الحمل ، الناطح Aries, Hamal, Einath
عُرقوب الرامي Arkab
الأرنب Arneb
عرش Arsh
ابط الرامي Asscella
عاتق الثريا Atik
السماك الاعزل Azimech
السلحفاه Azulafe
سعد البهائم Baham
البيض Baid
منكب الجوزاء ( بيت القوس ) ، بيت الجوزاء Betelgeuse
البطين Botein
سًهيل Canopus
كف الثريا – سنام الناقة Caph
قنطورس – الظلمان Centauris
قيفاوس Cepheus
قيطسُ – سبع البحر Cetus ( Kaitos )
كلب الراعي Chileb
الحمامة – حمامة نوح Columba
كبد الأسد Cor caroli ( Kabed – Ased )
ذابج – سعد الذابح Dabih
الذنب Deneb
ذئب قيطس Deneb Kaitos
الضفدع الثاني Diphda
ظهر Duhar
الدب الأكبر Dub alacbar
الدب الأصغر Dub alasgar
رأس الحواء Elhauwe
القفرة الأولى Elkaphrah
سعد الملك El melik
النصل ، السهم Elnas L
الناطح Elnath
الراقص Elrakis
الرشاء Elrischa
الأنف – أنف الفرس Enif
قطعة القرس Equules
النهر Eridanus ( nahr )
الأثير Ether
لفهد Fahd
الفخذ – فخذ الدب الأكبر Fakhdh
الفرس الأول Faras alawwal
فم الأسد Fum alassad
فم الفرس Fum alfaras
فم الحوت Fum alhut ( famulhout )
فم السمكة Fum alsamakah
الجاموس Ghamus
جناح الغراب الأيمن Gienah
الغُمَيصاء – مرزم الغُمَيصاء Gomeisa
الهالة Halo
الحمل Homel
إبرة المرفق Ibrat almirfak
الإكليل Ichlil
الأزار Izar
جناح الغراب Janah alghurab
الكفة Kiffa
الكفَّتان – الميزان Kiffatan ( Libra )
القلادة Kiladah
الأسد Leo ( Ased )
الأرنب Lepus ( Arnab )
منزل القمر Manzil
مركب الفرس Markab
المبسوطة – ذراع الأسد المبسوطة Mebsuta
المقبوض – ذراع الأسد المقبوضة Mekbuda
منكب الثريا Menkib
المنطقة Mintaka
المئزر – العَناق Mirak ( Mizar )
المرفق Mirfak
المِرْزَم Mirzam
المِعْصَم Misam
المئزر – جنب المسلسلة Mizar
المُرْزَم Murzim
الذبابة – النحلة Musca
النظير Nadir
الفرس الأعظم Pegasu ( Alfaras )
الفرد Phard
فخذ – فخذ الدب الكبير Phecda
النَثرة – نثرة الأسد Praesepa
الشعِّرْي الشامية Procyon
الرقيب Rakib
رأس الأسد Ras alas ( Ras alasad )
رأس الجاثي Ras algethi
رأس الغول Ras alghul
رأس الحواء Ras alhague ( Hawwa )
رأس الحمل Ras alhamal
رأس الجوزاء Ras aljauza
رأس الثعبان Ras toban
رجل – رجل الجبار Rigel
الرًبع Ruba
ركبة ذات الكرسي Rucba
الرمح Rumh
الساق Saak
السابق Sabik
صدر الدجاجة Sadr
الصليب الواقع Salib alwaki
الشِّعْري Scera
ساعد الفرس Scheat
صدر ذات الكرسي Schedar
الشرطان Sharaton
الشاة Shat
الشَولة – حمة العقرب Shaula
الشوكة Shauka
السماك الأعزل Spica
السهى Suha
سهيل الفرد – سهيل الشام Suhail alfard
السلحفات Sulafat
السنبلة Sunbulah
الطارق Tarik
الثور Taurus
المقدم في يد الحواء اليسرى Yad
الزورق Zaurak
الزّيج Ziyj
وغيرهم الكثير، وهذا ولم نورد أيضا نجوم كثيرة أخرى تم تحريف أسمائها، أو
ترجمة المعنى العربي لها لمعنى لاتيني، وأسماء الكويكبات العربية، والتي كلها
تجعلنا ندرك عظمة العباسيين الذين أسسوا علم الفلك، هذه الأسس التي تعتمدها وكالات
الفضاء العالمية، والتي كانت الحضارة العباسية العظيمة هي المنبع لكل ما توصلوا
له.
**** المراجع:
١) فؤاد سزكين، محاضرات في تاريخ العلوم.
٢) جورج سارتون، تاريخ العلوم
٣) فيليب دي طرازي، عصر العرب الذهبي
٤) ياقوت الحموي، مراصد الاطلاع علي اسمآء الامكنة والبقاع
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Les abbasiens ont atteint les étoiles
Et le monde à son époque vivait dans l'ignorance et l'obscurité, donc nous
avons trouvé plus de 5 étoiles avec des noms arabes parce que j'ai fondé
l'astronomie abbasienne
L'ère Abbasi est considérée comme l'âge d'or de la nation, pour de
nombreuses raisons, y compris les avancées scientifiques cosmiques qu'ils ont
atteintes, et à partir des domaines des progrès scientifiques qu'ils ont
réalisés, c'est le domaine de la science astronomique qu aide ses fondations et
ces fondations sont toujours appliquées à ce jour.
Les Abbasiens ont pu utiliser des médiocres mathématiques dans les calculs
astronomiques, inventer et développer des machines de surveillance, construire
et établir des fondations et des programmes qui leur étaient auparavant
inconnus, et nommer les étoiles dans le ciel le monde comptait sur eux.
Le mérite en la matière revient au deuxième calife Abbasi Abu Jaafar
Mansour, qui a travaillé lui-même dans cette science, a attiré les érudits, et
a ordonné d'apporter et de traduire les livres astronomiques, et de son côté
les astronomes Ibrahim Al-Fa Zari et Isa Al-Astralabi et Persan Nubakht.
Et ce n'était pas seulement les yeux des extraterrestres abbasiens qui se
dirigent vers la Terre, mais aussi vers les étoiles, et l'évolution de la
science continua à leur époque alors que le septième Khalifa Abbasi Abdullah
Al-Mamoun s'est établi pour construire un énorme astronomique Observatoire à
Bagdad, qui est l'Observatoire Chamsien ou l'Observatoire Amamoni, et les
scientifiques astronomiques sont apparus que beaucoup d'astronomes ne peuvent
être connus parmi eux et certains d'entre eux de Sinden Ben Ali, Ahmed bin
Abdullah Al-Marouzi, Ali bin Al-Bahtri, Ali bin Issa Al-Astralabi, Beroni,
Batani, Abdul Rahman Sufi, Buzjani et Ben Yunus, et ces universitaires et
d'autres étaient leur produit scientifique seulement en arabe même si le monde était
d'origine astrologique,
La meilleure preuve scientifique de la grandeur de l'Abbasis et de leur
rôle de porte jusqu'à ce jour est de vous présenter une liste d'étoiles aux
noms arabes, dont :
Dernière rivière ou obscurité Acher nhr
Scorpion (Nord) Acrabe
Adera la vierge
La mignonne Adhafera
Oeil Ain
Ain alrami ain alrami
Œil du taureau Ain althaur
Nails - Reality Eagle Nails Aladfar
Alascha
Bec de poulet Albireo
Le chef - le chef des filles de l'Alcaid ( alcaid )
Alchiba - la rumeur - le bec de corbeau Alchiba
Alcor l'Alcor
Aldebaran
Bras droit Alderamin
Loups Aldhibain
Le Puissant Algebar ( Orion )
Attache latérale - ou lustre Algenib
Front Algeiba
Algol Algol (Ras-Algol)
Le corbeau algorabe
Alhaena - Mayson Alhaena
Nerf du berger - Choux Alkalurops
Le saut Alkaphrah
Coupe Alkes
Câlin - Earth câlin Almach-alamench, alanak alard
Parade chevaux d'Almenkeb
La connexion Alnasl
L'individu Alphard
Mâchoire d'Alpheca
Al-Furs Alpheratz, alpherat, al-Mah, (à la course de l'al-Marah)
Alphirk de devenir les équipes
Le danseur Alrakis
Dés alshamarish
Tour d'Alshaula
Oiseau - Oiseau Altair
Fin de l'autelaf
Alzubra l'Alzubra
Série féminine Andromède ( Alaemalah )
Le cœur du Scorpion Antares ( Qalb alaqrab)
Seau - Verseau (Aldalow, AlSokila al Ma)
Punition - Bird Eagle Aquiala ( Alokarb - alnasr altair )
Galaxie - L'Altair Ara (AlMijmarah)
Simak-al - ramih )
Arg vaisseau ( alsafina, Markab )
Racks aridés
Le Bélier, Hamal, Einath
Arkab tir à l'arc
Le lapin arnebe
Trône d'Arsh
Asscella le canard archer
Chandelier Atik suspendu
Poisson isolé Azimech
Azulafe les tortues
Saad des Bahamiens
Œufs cassé
Crête Gemini (maison de la Flèche), maison Gemini Betelgeuse
Canards Botein
سًهيل Canopus
Palme de chandelier - Bosse à cordes de caph
Centauris - les fautifs centauris
Céphée Céphée
Ketus - Sept Mers Cetus ( Kaitos )
Chileb le chien de berger
La Colombe - Colombe Noé Colombus
Kabed – Ased )
Vole - Saad Fly Dabih
Deneb coupable
Deneb Kaitos Loup
Diphda la deuxième grenouille
Duhar est apparu
Dub alacbar le plus gros ours
Dub Alasgar le plus jeune ours
Chef d'Eve Elhauwe
La première goutte Elkaphrah
Heureux roi El melik
La flèche Elnas L la flèche
Elnath le naufrageur
Le danseur Elrakis
Elrischa
Nez - fer à cheval Nez Enif
Équules morceau de foin
Rivière Eridanus (Nhr)
Éther
Fahd Fahd
Cuisse - plus grande cuisse d'ours Fakhdh
Premier cheval Faras alawwal
Fum alassad bouche du lion
Fum alfaras
Fum alhut ( famulhout)
Bouche de poisson Fum alsamakah
Ghamus Buffalo
Corbeau de droite Gienah
Duskies - Duskies Gomeisa
Halo le Hallo
Grossesse à domicile
Aiguille attachée Ibrat almirfak
La couronne Ichlil
Izar la moquerie
Janah alghurab aile de corbeau
Kiffa Kiffa
Kiffatan ( Balance )
Collier Kiladah
Leo le lion (Ased)
Le lapin Lépus ( Arnab )
Maison lune Manzil
Navire à chevaux Markab
L'ambitéré - le bras du lion ambitéré Mebsuta
L'infiltré - bras du lion infiltré Mekbuda
Lustre menkib
Région de Mintaka
Tablier - Câlin Mirak ( Mizar )
Attaché Mirfak
Mirzam le dû
Misam
Le tablier - à côté de la chaîne Mizar
Le dû Murzim
Vole - Musca l'abeille
L'oeil c'est Nadir
Le plus grand cheval Pegasu (Alfaras)
Le single Phard
Cuisse - grosse cuisse d'ours Phecda
Rebond - Lion Rebond Praesepa
Procyon la poésie chamienne
Capitaine Rakib
Tête de lion Ras hélasad ( Ras hélaad)
Ras algethi tête Ras algetshi
La tête de la bête Ras alghul
Chef d'Eve Ras Alhague (Hawwa)
Tête de Bélier Ras Alhamal
Tête gémeaux Ras aljauza
Tête de serpent Ras toban
Homme - Homme du Puissant Rigel
Le quatrième Ruba
Rucba genou avec la chaise
Rhumh
Saak de jambes
Ex Sabik
Poitrine de poulet Sadr
Salib alwaki la vraie croix
Le poète Scera
Aidez le cheval Scheat
Coffre de chaise Shedar
Sharaton de Satan
Shat préservatif
Shaula - Marteau Scorpion Shaula
Shauka la fourchette
Spica le poisson isolé
Bonsoir Suha
Suhail alfard - Suhail Alfard
Tortues sulafat
Sunbulah sunbulah
Tarik Tarik
Taureau Taureau
Soumis dans la main gauche de Eve Yad
Zaurak Zaurak
Ziyj le couple
Et beaucoup d'autres, ceci et nous n'avons même pas mentionné beaucoup
d'autres stars dont les noms ont été déformés, ou la signification arabe de
leur signification latine, et les noms des planètes arabes, qui nous font tous
prendre conscience de la grandeur des Abbasiens qui ont fondé le astronomie ce
sont les fondations qui sont basés sur les agences spatiales mondiales, qui
sont k Vous êtes la grande civilisation abbasienne est la source de tout ce que
vous avez atteint.
**** RÉVISIONS :
1) Fouad Szkin, conférences sur l'histoire de la science.
2) George Sarton, Histoire de la science
٣) Philippe D Tripazi, l'âge arabe d'or
1) Yaqut Al-Hamouy, Observateur du nom du pouvoir et du mur
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